Bilan de la journée de mobilisation des AESH à Nancy
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Mercredi 20 décembre, à l’appel de l’intersyndicale locale (FSU 54, CGT Educ’action 54 et SUD éducation Lorraine), nos collègues AESH sont venus se mobiliser devant le Rectorat afin de porter leurs revendications.
Nous étions une bonne trentaine (par un prompt renfort mosellan !) à braver le froid pour nous retrouver mercredi après-midi devant le Rectorat de Nancy.
En plus d’échanger entre nous, mobilisé·e·s de longue date ou nouveaux/elles militant·e·s, ce moment fût l’occasion de visibiliser les conditions de travail réelles et quotidiennes des AESH, leur engagement auprès des élèves malgré le maintien voulu dans la précarité et nos revendications communes.
Celles-ci sont simples : sortir de la précarité par une revalorisation immédiate des salaires et la création d’un véritable statut de la Fonction Publique pour les AESH !
Quoi qu’en dise l’administration et le gouvernement, ce n’est qu’à cette condition que sera reconnue l’importance des missions des accompagnant·e·s d’élèves en situation de handicap.
De nombreuses inquiétudes ont été exprimées également quant à la flexibilité imposée dans les PIAL (pôles localisés d’inclusion scolaire) avec des témoignages montrant les incohérences de la mutualisation, pourtant prônée par l’administration comme seule réponse à l’augmentation du nombre d’élèves en besoin...
Quelques représentant·e·s des syndicats présents (y compris ceux qui n’apparaissent que lors de ces mobilisations par le biais de quelques délégué·e·s et qui, au mieux n’agissent pas localement, et au pire se félicitent nationalement des avancées récentes pour les AESH...) ont été reçu en audience par M. Bohn et Mme Cutin en milieu d’après-midi. Cela a été l’occasion d’expliciter (puisqu’il semble qu’il y a là-aussi des besoins) ces revendications et de permettre à nos collègues AESH de témoigner de leur vécu quotidien.
Bien que le ton ait été (en partie) cordial, nous ne nous leurrons pas : les positions prises par le ministre contre les conditions de travail des AESH et la qualité des accompagnement sont assumées et martelées.
Avant de repartir chacun·e de notre côté, nous nous sommes donné·e·s RDV dans la rue et dans l’action le 5 décembre !
Aux volontés de précarisation individuelle du gouvernement opposons la lutte collective !